Exposé sur le mythe d'Oedipe
Collège de Seyssel, Guillaume, 3B
Exposé sur le mythe d'Oedipe
et la psychanalyse
Dans cet exposé, je vais vous parler du mythe d'Oedipe et
je vais essayer de
vous éclaircir ce qu'est la psychanalyse.
Partie 1: Le mythe
d'Oedipe
Tout d'abord, situons l'histoire :
Elle se passe principalement à Thèbes, à Corinthe et un
petit peu à Delphes.
Laïos et Jocaste, roi et reine de Thèbes, attendaient un
enfant. Selon les
Grecs, le destin d'une personne est déjà écrit et
certaines personnes, les oracles,
peuvent le lire. Le roi partit demander à la Pythie,
l'oracle de Delphes, l'avenir de son
fils. Mais sa réponse fut terrible : « Si cet enfant est
un garçon, il tuera son père et
épousera sa mère.»
Lorsque l'enfant naquit et que ses parents virent que c'était
un garçon, Laïos
décida d'échapper à son funeste destin en attachant les
pieds de son fils et en
ordonnant à un esclave d'aller l'abandonner aux bêtes
sauvages sur le mont Cithéron,
montagne proche de Thèbes. L'esclave obéit et laissa le
nourrisson. Un berger qui
passait près de l'enfant l'entendit pleurer. Il décida de
l'apporter à son roi, Polybes,
le roi de Corinthe. Celui-ci accepte de garder l'enfant
car sa femme Périboea
désespérait de ne pas avoir d'héritier. Le roi et la
reine de Corinthe élevèrent alors
cet enfant comme leur propre fils qu'ils nommèrent OEdipe
ce qui signifie en grec «
celui qui a les pieds enflés ».
Quelques années passèrent, puis un jour, lors d'une
dispute un habitant de
Corinthe traita OEdipe d'enfant trouvé. Profondément
blessé par cette insulte, il alla
demander la vérité à l'oracle de Delphes. Il apprend donc
la terrible malédiction dont
il est victime suite à l'entretien avec la Pythie. OEdipe
décida de s'écarter le plus
possible de Polybes et Périboea dont il pensait être le
fils. Alors qu'il errait sans but
précis, il croisa un vieillard sur un char qui lui
ordonna impétueusement de s'écarter
de son chemin. Mais OEdipe qui a le sang vif le tue. Il
accomplit ainsi sans le
vouloir la première partie de la prophétie.
Il arriva alors à la ville de Thèbes qui était assiégé
par le Sphinx, un lion ailé
avec un tête de femme. La créature bloquait
l'entrée de la ville et soumettait une énigme à tous
ceux qu'elle voyait. Mais si quelqu'un ne répondait
pas ou donnait une mauvaise réponse à cette énigme,
il était dévoré. Le Sphinx posa le problème à OEdipe:
« Quel animal marche le matin sur quatre pattes, le
midi sur deux pattes et le soir sur trois pattes ? ».
Il répondit sans hésitation que c'était l'homme qui
au matin de sa vie marchait sur quatre pattes, au
midi sur deux pattes et au soir de sa vie marchait
sur trois pattes car il s'aidait le plus souvent d'une
canne. Le Sphinx, vexé, se suicida. Les Thébains, pour
remercier OEdipe, lui
accordèrent le trône ainsi que la main de Jocaste qui
depuis le meurtre de Laïos, son
mari, était veuve. Ainsi, la prophétie de l'oracle était
complètement accomplie. OEdipe
avait tué son père et épousé sa mère.
Plusieurs années passèrent et le nouveau et la reine
eurent quatre enfants,
deux fils, Eteocle et Polynice et deux filles, Ismène et
Antigone. Les dieux voulurent
punir l'actuel roi de Thèbes pour le meurtre de Laïos et
la mort du Sphinx. Une
épidémie de peste ravagea soudain le pays. OEdipe décida
d'envoyer son oncle Créon à
Delphes demander à la Pythie quant à la raison de cette épidémie
de peste. Créon
revint vers OEdipe pour lui rapporter les paroles de la
Pythie qui disait que la peste ne
s'arrêtera pas tant que le meurtrier de Laïos ne sera pas
puni. Le roi prononça alors
une sentence terrible pour l'assassin de l'ancien roi. Il
consulta le devin Tirésias pour
connaître le nom du coupable mais celui-ci ne voulait pas
lui révéler la vérité sur le
sujet. Tant bien que mal, il conseilla à OEdipe de
consulter ses serviteurs. Il apprit
ainsi qu'un de ses serviteurs avait été présent lors du
meurtre de Laïos et c'est ce
même serviteur qui, sous les ordres de l'ancien roi,
avait laissé le bébé sur le mont
Cithéron.
Toute la vérité fut dévoilée sur OEdipe et sa malédiction,
Jocaste, ayant appris
la nouvelle, se suicida de désespoir. Lorsqu'OEdipe se
rendit compte du décès de sa
femme, mais aussi de sa mère, et que leurs enfants étaient
maudits, il se creva les
yeux avec les broches de de Jocaste et renonça au trône.
Il partit alors sur les
routes, la main sur l'épaule de sa fille Antigone, pour
chercher un pardon. Il parvint à
aller jusqu'en Attique, région dont la ville principale
est Athènes, puis Thésée le
purifie de son crime enfin le roi déchu meurt à Colonne,
ville dans la périphérie
d'Athènes.
Partie 2: la Psychanalyse
I-Qu'est ce que la
psychanalyse ?
Le mot « psychanalyse » est composé du suffixe psych- qui
signifie « l'esprit,
l'âme » en grec et de analyse.
Le fondateur de la psychanalyse est le médecin
neurologiste (= qui s'occupe des
maladies du système nerveux comme l'autisme, l'épilepsie,
la schizophrénie),
l'autrichien Sigmund Freud. Selon Freud,
toute personne ayant déjà fait leur
propre psychanalyse peut à son tour la
pratiquer sur des patients.
Il naquit le 6 mai 1856 à Freiberg, en
Moravie. Brillant élève durant ses années
scolaires de collège et de lycée, il hésite
entre la philosophie, le droit et la
médecine pour continuer ses études, il
choisira la dernière et deviendra docteur
en médecine en 1881.
Plus tard, il mènera des travaux:
1-Sur la méthode cathartique qui consiste à hypnotiser
les patients pour
ensuite leur poser des questions pour qu'il puisse
revivre les événements qui l'ont
traumatisé, le réveiller et lui demander de rappeler de
tout ce qu'il a dit sous
hypnose. Cette méthode est utilisée pour soigner des
troubles de la personnalité tels
que l'hystérie.
2-Sur la psychanalyse, qui, selon Freud, regroupe toutes
ses pratiques
thérapeutiques et ses études théoriques.
3-Sur l'inconscient. L'esprit serait représenté par deux
topiques.
(Topique: Représentation de l'esprit.)
La première topique serait constitué du conscient, du pré-conscient
et de
l'inconscient. Le conscient serait tout ce
dont on se souvient, tout ce dont on prend
conscience, le pré-conscient est un lieu où certains éléments
inconscients seraient
susceptibles de devenir conscients et l'inconscient
serait tout ce qui n'est pas
conscient : une envie, une attitude, une perception
subliminale mais aussi tous les
processus qui permettent ou non de passer de
l'inconscient au conscient comme le
refoulement qui interdit l'accès au conscient.
