comptabilité générale,



En comptabilité générale, le processus de l’enregistrement comptable se fait à travers un ensemble de documents appelés des états de synthèse en se basant sur les pièces comptables comme les factures, les chèques, les bons (bon d’entrée et de sortie et ainsi de suite). Les états de synthèse autre que le bilan et le CPC (Compte de produits et charges), il y a les documents suivants:
Livre-journal:
Autres que le bilan et le grand livre, le journal comptable est un autre état de synthèse que toute entreprise doit élaborer pour la tenue de sa comptabilité générale. En effet, le journal peut être défini comme étant un document comptable dont lequel le comptable doit mentionner toutes les opérations sous forme de comptes d’une manière chronologique au cours de l’année (exercice comptable). Ce document permet de tout savoir sur chaque moment en analysant les différentes colonnes qu’il contient comme suit:
Date de l’opération
Intitulé et le code des comptes (numéro)
Nature des comptes (crédités ou débités)
Montant de l’opération
Pièces justificatives (libellé)
Le grand-livre:
Le grand livre comptable est parmi les éléments que tout comptable doit établir annuellement au sein d’une entreprise. Ainsi, il indique un détail bien précis sur toutes les opérations enregistrées par ordre chronologique au niveau de livre journal, ces opérations doivent être enregistrées sous chaque compte. Il est évident alors de prendre en considération toutes les pièces justificatives retenues par la comptabilité générale qu’elles soient des factures, des bons, les pièces des opérations fournies par les clients. Tout compte doit faire l’objet d’indication de solde de début et de fin. Voila un exemple de grand livre comptable que vous allez découvrir, un modèle très usé dans la pratique.
La Balance:
Parmi les documents comptables sur les quels la comptabilité générale se base, on trouve la balance comptable qui prends la forme d’un tableau récapitulatif de l’ensemble de comptes de l’entreprise rassemblés préalablement au niveau de grand livre (T-Comptes), elle renseigne sur le total de débits et de crédits pour tout élément. Un vrai outil de contrôle de l’enregistrement comptable en répondant à deux équations:
Solde des débits = Solde des crédits
Cumul des soldes débiteurs = Cumul des soldes créditeurs
A défaut de la réalisation de l’une d’elles, on doit détecter les erreurs dues durant l’enregistrement à cause de la mauvaise tenue de la partie double ou faute de calcul. A la fin de chaque exercice comptable, l’entreprise est tenue d’établir une balance avant et après l’inventaire.

ègles d'établissement et de présentation
511-1. – Les documents de synthèse, qui comprennent nécessairement le bilan, le compte de résultat et une annexe mettent en évidence tout fait pertinent, c’est-à-dire susceptible d’avoir une influence sur le jugement que leurs destinataires peuvent porter sur le patrimoine, la situation financière et le résultat de l'entité ainsi que sur les décisions qu’ils peuvent être amenés à prendre.
511-2. – La présentation du bilan et du compte de résultat est effectuée soit sous forme de tableau, soit sous forme de liste.
511-3. – Le bilan, le compte de résultat et l’annexe sont détaillés en rubriques et en postes. Ils présentent au minimum les rubriques et les postes fixés dans les modèles figurant aux 521-1 à 532- 12.
Chacun des postes du bilan et du compte de résultat comporte l’indication du chiffre relatif au poste correspondant de l’exercice précédent.
511-4. – Les comptes annuels peuvent être présentés en négligeant les centimes.
511-5. – Les informations requises déjà portées au bilan ou au compte de résultat n’ont pas à être reprises dans l’annexe.
511-6. – Les éléments d'information chiffrés de l'annexe sont établis selon les mêmes principes et dans les mêmes conditions que ceux du bilan et du compte de résultat.
511-7. – Les documents de synthèse sont présentés en conformité avec un des systèmes suivants :
système de base ;
système abrégé concernant les entités autorisées, compte tenu de leur dimension restreinte, à adopter une présentation simplifiée de leurs comptes annuels.
Les modalités propres à chacun de ces systèmes sont décrites aux articles 521-1 à 522-3. Sous réserve de respecter l'ordonnancement général des rubriques et postes figurant aux articles précités, l'entité a la faculté d'établir des documents plus détaillés que ceux correspondant à l'obligation minimale à laquelle elle est soumise. Ainsi, elle peut adopter le système développé qui prévoit des documents mettant en évidence l'analyse des données de base en vue de mieux éclairer sa gestion.
Lorsque les entités relèvent du système abrégé ou lorsqu’elles utilisent le système développé, le contenu de l’annexe est modifié en conséquence sans qu’il en résulte un amoindrissement de l’information nécessaire pour que les documents de synthèse donnent l’image fidèle recherchée.
L’annexe du système développé comprend un tableau de financement.
           

Le principe comptable de continuité de l’exploitation : définition
Le principe comptable de continuité de l’exploitation : texte légal
Le principe comptable de continuité de l’exploitation est défini ainsi selon l’article L123-20 du Code du Commerce : 
« Pour l'établissement des comptes annuels, le commerçant, personne physique ou morale, est présumé poursuivre ses activités » 
Autrement dit, les comptes annuels sont en règle générale réalisés dans l’hypothèse d’une continuité d’exploitation et non d’une liquidation.
Le principe comptable de continuité de l’exploitation : pratique
Concrètement, le principe comptable de continuité de l’exploitation préconise d’évaluer les biens de l’entreprise à leur valeur d’utilité et non de liquidation. Il permet également de calculer des amortissements, de reporter des produits et des charges… qui seront pris en compte lors du futur exercice comptable.

Les implications du principe comptable de continuité de l’exploitation
Le principe comptable de continuité de l’exploitation : évaluation des actifs
Le principe comptable de continuité de l’exploitation a avant tout une implication en matière d’évaluation d’actifs. Une entreprise en difficulté, même proche du dépôt de bilan, ne peut déroger à ce principe comptable tant qu’elle n’a pas pris la décision de cessation d’activité ou qu’aucune décision de justice n’a été prononcée.
En d’autres termes, les actifs ne seront évalués à leur valeur de liquidation qu’en cas d’une exploitation définitivement compromise. 
Le principe comptable de continuité de l’exploitation : incidence sur les autres principes comptables
Le principe comptable de continuité de l’exploitation a également une implication sur un autre principe comptable : celui de la permanence des méthodes. Il est évident que ce premier principe a une incidence sur la forme générale des comptes d’une entreprise puisque présumer d’une continuité infinie de l’exploitation permet de garantir la permanence des méthodes d’enregistrement comptable
Le principe comptable de permanence des méthodes
Publié le 22/12/2010 - 1

Le principe comptable de permanence des méthodes également appelé principe comptable de fixité est une des règles comptables définis dans le PCG (Plan Comptable Général) et dans le Code du Commerce. Il s’agit en fait de toujours respecter les mêmes principes d’enregistrement comptable pour une entreprise.
Le principe comptable de permanence des méthodes : définition
Le principe comptable de permanence des méthodes : les règles de droit 
L’article L123-17 du Code du Commerce nous indique ceci à propos du principe comptable de permanence des méthodes
« A moins qu'un changement exceptionnel n'intervienne dans la situation du commerçant, personne physique ou morale, la présentation des comptes annuels comme les méthodes d'évaluation retenues ne peuvent être modifiées d'un exercice à l'autre. Si des modifications interviennent, elles sont décrites et justifiées dans l'annexe ». 
L’article L232-6 précise : « Ces modifications sont de surcroît signalées dans le rapport de gestion et, le cas échéant, dans le rapport des commissaires aux comptes ».
Le principe comptable de permanence des méthodes : les enjeux
L’enjeu principal du principe comptable de permanence des méthodes est de pouvoir comparer l’activité et le patrimoine d’une entreprise dans le temps. Autrement dit il convient de toujours utiliser les mêmes méthodes comptables d’une année sur l’autre pour pouvoir comparer et évaluer de façon cohérente les comptes d’une entreprise.

Le principe comptable du coût historique
Publié le 09/02/2011

En vertu du principe comptable du coût historique, les biens acquis à titre onéreux sont enregistrés à leur coût d’acquisition, les biens acquis à titre gratuit à leur valeur vénale ou valeur d’usage, et les produits sont enregistrés leur coût de production ou de construction. Le principe du coût historique est l’un principes généraux comptables.
Principe comptable du coût historique : risques en cas de non respect
En cas de non respect du principe comptable du coût historique, les comparaisons entre entreprises l'appliquant et celles ne l’appliquant pas risquent d’être faussées ou biaisées.
Principe du coût historique : avantages
Le principe comptable du coût historique se veut simple car il permet d’établir avec certitude le coût d’acquisition d'un bien par l'entreprise.
Le principe comptable du coût historique se veut également économique dans la mesure où l’on ne doit pas procéder dans le temps à des modifications du prix sur la valeur inscrite au bilan
Principe du coût historique : inconvénients
Le problème du principe comptable du coût historique est que lorsque la valeur de marché  ou la valeur d’usage des immobilisations inscrites au bilan évolue, alors cette valeur est parfois en total décalage par rapport à son coût historique et l’évaluation de la valeur économique de l’entreprise est donc faussée.
Par exemple : Une entreprise achète un terrain dans une zone non commerciale en 1930 valant 200 000€. En 2011, cette zone est devenue très commerciale et la valeur du bien est évaluée à 1 000 000 € sue le marché. Dans la comptabilité, la valeur  du terrain en vertu du principe comptable du coût historique restera à 200 000€, car c’est le prix auquel l’entreprise l’a acheté.